Si vous n'avez pas lu la partie 1, la voici.
Le montage est donc terminé. Tout s'est plutôt bien passé, hormis une alimentation un peu suspecte, qui présentait des traces de liquide dans un coin, comme si un condensateur avait fuit... Elle fonctionne bien pour le moment malgré tout.
Premier constat, c'est le silence ! Les ventilateurs du boitier Fractal Design Node 304 sont quasiment inaudible, contrairement à ceux du Synology DS216j.
J'ai installé Ubuntu 16.10 - que je compte migrer de version en version, mais j'ai un peu hésité à utiliser unRAID, ayant entendu beaucoup de bien sur cet OS pour un usage purement NAS + Docker. Utilisant un SSD dédié pour l'OS, il me sera toujours possible de migrer plus tard.
Pour le stockage, j'ai créé un RAID1 avec mdadm : rien de plus simple. Je n'ai cependant pas pensé à positionner l'argument --assume-clean qui m'aurait permis de ne pas effectuer le resynchronisation initiale : celle-ci a donc pris environ 12 heures.
Une fois le RAID créé, je l'ai formaté en ext4. J'ai hésité à passer en btrfs, mais par précaution, je reste en terrain connu...
Pas besoin de créer de partition : je saute cette étape. Surprise cependant dans les heures qui suivent le formatage : j'observe une activité constante sur les disques, alors que j'avais fini mes copies. Après quelques recherches, c'est en fait le système ext4lazyinit qui construit sa table d'inodes en tâche de fond. Et pour un stockage de 8 To : ça prend du temps ! Heureusement, le lendemain tout était terminé.
Côté client, un PC sous Linux Mint, j'ai configuré du NFS avec le mécanisme autofs. CIFS devrait marcher aussi bien, mais j'aime bien changer et tester de nouvelles choses. Une chose qu'il ne faut pas oublier dans le paramétrage du NFS, ce sont les valeurs de rsize et wsize, à augmenter considérablement si vous échangez des gros fichiers. Je les ai positionnés à 1048576.
Pour les disques : je n'ai pas configuré de spindown, ce qui est pourtant faisable en modifiant avec hdparm les paramètres de l'Advanced Power Management (APM). Ce sujet semble très controversé, beaucoup de monde affirmant que le spindown use plus les disques que le fait de les laisser tourner en permanence, sans aucun chiffre à l'appui cependant...
Dernière chose, très importante : le monitoring. J'ai configuré smartctl pour m'envoyer des mails en cas de défaillance d'un disque, et monté un tableau de bord Grafana, et je conclurai donc sur cet aperçu :